Deux sur dix c’est la note donnée par les agriculteurs aux élus du dernier mandat de la chambre d’agriculture qui ont quand même été reconduit par « résignation » (Lire Le Paysan Breton)
Les chambres d’agriculture disposent de moyens financiers, techniques et politiques pour mieux répondre aux diffamations et attaques en règle par des gens qui ne connaissent rien en agriculture ni en élevage.
Des ingénieurs compétents y sont capables de justifier le bon usage des phytos indispensables pour l’environnement. (Lire La France Agricole) Il faut s’en servir.
Aux élus de prendre des risques et de les cautionner.
On est arrivé au stade ou faire mieux c’est de ne rien faire.
Le dernier épisode de la plage du Ris est symbolique (lire ICI)
On y accuse les bovins alors qu’ils ont pratiquement disparu sous la pression des écolos. Tout le monde sait que la station de Douarnenez n’a jamais bien fonctionné et surtout la station de relevage du Ris déborde à chaque averse.
Comment supporter que l’on s’en serve pour faire une pétition contre un jeune éleveur exemplaire (Lire ICI)
D’avoir trop laisser faire explique en partie le vote.
D’avoir dévaloriser le porc conventionnel en prônant le bio, le label, et la vente directe a aussi pesé.
Il faut que les nouveaux élus aient un projet d’avenir avec le maximum de producteur familiaux, le maximum de production et le maximum d’emplois.
Imposer la traçabilité n’est pas négociable. Apporter un soutien sans réserve à l’AOP, au MPB, à Uniporc et au Cochon de Bretagne qui regroupe l’ensemble des Groupements.
Avec une note de 2/10 prenez le risque de monter à 6/10. C’est possible !
P.R.
