Il y a ceux qui préfèrent les eaux troubles

Le Marché au Cadran fixe le prix et les règles d’abattage de 10% des porcs contrôlés par Uniporc.

Comment les 90% autres, puisqu’ils sont si critiques, n’ont pas trouvé depuis bientôt 50 ans une autre alternative pour mieux rémunérer le producteur ?

Toutes les tentatives l’ont été au détriment du producteur en particulier les volontés de prendre le contrôle des abattoirs. On se souvient des accords gagnant/gagnant de Cecab, Gad, Socopa, Unicopa, Sica de Briec..

La Cooperl qui abat 100.000 porcs / semaine ne fait que suivre souvent en dessous le prix du MPB. Elle a été la première à quitter le MPB et à spéculer sur son arrêt. (Lire ici sur le site)

Aujourd’hui en manque de projecteurs, l’ancien Président du MPB fait cause commune avec la Cooperl dans une démarche très individualiste (Lire Porc Magazine)

Ce que veulent les détracteurs du MPB c’est une cotation fantoche de préférence nationale à laquelle ils ajouteraient des plus values. Ce qui ne  correspondrait à rien sauf à l’hypothétique satisfaction d’être mieux payé que son voisin qui pense la même chose.

Le Marché du Porc si utile et si fragile est un outil au service de tous les éleveurs.

Comme le dit François Pot ( Président du MPB  ), « Le MPB avec UNIPORC protègent la filière dans son intégralité… » (Lire ici Le Paysan Breton)

Le point noir du commerce pour faire le meilleur prix c’est l’ensemble des niches qualités (?) qui nous amène à la situation d’avant le MPB.

Codifier les « qualités » comme les points de muscle ou la gamme de poids apporterait une plus value plus importante qu’aujourd’hui  au producteur.

Continuons a nous entretuer et des entreprises venant de l’Europe de l’Est n’aurons qu’à nous cueillir comme en volaille (Lire La France Agricole) avec ce groupe Ukrainien créé il y a seulement 20 ans.

P.R.

 

 

 

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