L’art de plumer les éleveurs

Déjà qu’il y a overdose de normes administratives, au nom de quoi, les GMS s’autorisent-elles a en rajouter en refusant de vendre des oeufs de poules élevées en cage bien être neuve. (lire ICI Le Télégramme 24/12/2016) Le plein air subit toutes les contaminations sanitaires. Les producteurs de foie gras du sud ouest ne se relèveront pas des passages successifs de grippe aviaire conduisant à des abattages massifs à répétition (lire ICI) Vouloir le généraliser aux producteurs d’oeufs, c’est réduire la sécurité sanitaire. Chaque GMS voulant apparaître pour le « chevalier blanc » du consommateur nous assistons à une surenchère de celui qui en fera le plus et à moins cher. E. Leclerc dans la course à zéro pesticide (Lire ICI)  ou les magasins « U » avec sans OGM, sans glyphosate..(lire ici). « U » le commerce qui profite à tous, sauf aux producteurs « U » « fier d’avoir toujours su garder les prix bas ». Le commerce équitable doit commencer par chez nous. Les prix bas ne tarderons pas à ruiner les exploitations familiales françaises. Les producteurs de porcs qui signent des cahiers des charges ne sont pas conscients ni de l’enjeu ni de la prise en main de leurs élevages  par les GMS, abattoirs ou coopératives interposés. Producteurs de porcs, nous avons la force et la  chance   d’avoir le Marché du Porc Breton en rempart face à l’égémonie des GMS. Le sort actuel des producteurs de lait est ce qui nous attend si nous n’y prenons pas garde. Nous voulons le prix le plus haut pas les aides. Renforçons le MPB. Que chaque éleveur y vende tout ou partie de sa production.          P.R. oeuf

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