Le scandale du scandale

Le scandale n’est pas la découverte du steak haché bas de gamme aux origines inconnues (lire l’article Le Télégramme 25 juillet 2019). C’est la énième fois que ça se répète et tout le monde sait que ça se multipliera avec les accords UE/CETA et Mercosur.

Le vrai scandale est que notre haute administration impose depuis plus de 20 ans aux éleveurs français une traçabilité tatillonne avec obligation de garder les justificatifs pendant 5 ans (réf fiche traçabilité) sans que l’information n’aille aux consommateurs.

Face aux attaques des L214 et autres, nos responsables professionnels font profil bas et donnent le change avec des images de l’agriculture à l’ancienne qui ne trompent personne.

Dans les années 1950, on a connu les porcheries « danoises » avec une aire de couchage paillée et une aire de déjection.

Dans les années 1960, c’est la période des porcheries « anglaises » avec la partie déjection à l’extérieur mais les animaux inversaient souvent les deux.

Dans les années 1970, la caillebotis a permis le confort des animaux et des éleveurs. Ça a été un vrai progrès.

Des évolutions il y en aura mais pas de marche arrière, nos élevages sont propres et confortables, avec un très bon état sanitaire.

Il ne faut pas croire qu’il suffit de mettre des bottes et pourquoi pas des plants de cannabis dans les porcheries pour rassurer le consommateur (réf livre « Salami » photo 1  photo 2). Ce n’est pas glorieux.

Sans traçabilité d’origine France, les traders et les intermédiaires ont beaucoup d’argent à faire sans être inquiétés.

Les éleveurs de porcs bretons doivent aller à la bataille avec le sénateur Fabien GAY qui veut comme PORELIA faire bouger les choses.

P.R

 

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