Les deux France

Il y a la France d’En Haut qui profite de la mondialisation, qui détient la finance, l’administration, les politiques et qui tient les médias, les syndicats et les organisations agricoles par des subventions (Lire ici Marianne).

Dans cette France d’en Haut, nos organisations et surtout nos présidents trouvent de la notoriété mais les subventions les obligent à adhérer à la « pensée unique ».

Depuis la création d’INAPORC, la situation financière des producteurs n’a fait que se dégrader. Pourtant son objet est de moraliser et de développer la filière porcine du producteur au consommateur.

Ainsi ces derniers mois des milliers de truies d’effectif sont allés à l’abattoir.

Comment peut-il en être autrement quand il manque 20 cts du kg et que de nouvelles normes tombent toutes les semaines dans l’indifférence d’INAPORC .

Les retards d’enlèvement comme le prix à 1,17 E/Kg depuis 18 mois ne sont pas la préoccupation du Président d’INAPORC. La non prise en charge des enlèvements exceptionnels par ATM le préoccupe davantage (Lire ICI)

Comment interpréter la signature du Président d’INAPORC « à Paris » pour 2 000 porcs avec Herta et Bigard ? (Ref La France Agricole)

Cela  ressemble à un coup de canif dans l’AOP.

On est en droit d’attendre du président d’INAPORC qu’il porte l’ensemble de la production, la conventionnelle ou labellisée et quelque soit le groupement.

Il est temps qu’il arrête de prendre les présidences au vu des résultats et des échecs.

Il y a la France d’en Bas

Quand la terre est ingrate (Lire Marianne)

Trois témoignages de paysans qui pourraient adhérer aux trois syndicats

  • Témoignage d’un laitier avec 200 ha et 100 vaches (lire Marianne)
  • Témoignage d’un éleveur de porcs passé du bio au conventionnel (Lire Marianne)
  • Témoignage d’un éleveur de volaille label (Lire Marianne)

Le bio, les labels : c’est très bien, à condition que l’éleveur en vive

P.R.

Extraits : Hebdomadaire Marianne 21 au 28 février 2019

 

 

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