Soyons fiers de notre métier et de la qualité de nos produits !

En tant que représentant de Porelia au conseil d’administration de Cochon de Bretagne, j’ai reçu le 15 octobre, dans mon élevage, des chefs bouchers, salariés et directeurs de magasins Leclerc des Côtes d’Armor.

Le but de cette rencontre organisée par la SAS le Cochon de Bretagne est bien sûr de promouvoir la marque mais surtout de montrer qu’il y a des hommes et des femmes qui travaillent avec passion pour proposer des produits de qualité en provenance d’élevages conventionnels.

Avec mes salariés, nous avons voulu faire prendre conscience aux visiteurs que notre métier demande d’importantes compétences et une forte technicité et ce 7 jours sur 7, que nos animaux ont une bonne qualité de vie avec 3 repas équilibrés par jour et une température de 25 degrés toute l’année ; conditions qu’encore beaucoup de nos concitoyens n’ont pas en France en 2019 !

Après une heure passée au sein du bloc truie, la visite s’est poursuivie en post-sevrage et en engraissement. Nous  avons évoqué la traçabilité mise en place qui retrace toutes les interventions que nous réalisons au niveau des animaux.

Nous avons insisté, lors de la visite des installations de stockage des matières premières, sur l’origine locale des céréales utilisées dans l’alimentation des animaux.

La biosécurité a bien évidemment été abordée avec des salles qui fonctionnent en tout plein tout vide, avec des vides sanitaires, dans l’objectif de recourir aux antibiotiques le plus rarement possible.

Le fait de bloquer les truies en maternité n’a choqué personne. Il suffit d’expliquer tout simplement pourquoi les truies sont bloquées.

De plus, la propreté des animaux a surpris tout le monde.

La visite de l’élevage s’est terminée par le local d’embarquement où je leur ai présenté un bon UNIPORC et ai expliqué que mon rôle d’éleveur s’arrêtait à ce stade.

J’ai également souhaité attirer l’attention de mes visiteurs sur les investissements réalisés pour la protection de l’environnement avec la station qui traite l’azote et le phosphore. J’ai bien insisté sur le fait que ces équipements, qui nous permettent de réduire notre empreinte environnementale, pénalisent nos coûts de production.

La seconde partie de la visite s’est déroulée dans les locaux du MPB où se trouvent également les locaux de Cochon de Bretagne. Nous avons expliqué le fonctionnement du marché du porc et évoqué les évolutions actuelles relatives à la démarche de progrès dans laquelle le Cochon de Bretagne s’investit avec les éleveurs.

En conclusion, je pense qu’il est important d’illustrer simplement nos métiers. Arrêtons de laisser les autres communiquer à notre place ; attention aux anti-tout !

Merci à tous ces professionnels de la viande qui ont pris du temps pour découvrir avec satisfaction notre mode de production.

Christophe QUETTIER

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