2,38 €/kg au MPB

Il ne faut pas se tromper, les premiers bénéficiaires de ce prix sont les producteurs qui y vendent leurs porcs (voir ici). Si le MPB n’existait pas, il y aurait, comme en lait, une cotation qui plafonnerait à 1,80 €/kg, soit une perte de 6000 euros pour 100 porcs.

Alors que la loi Egalim permet de répercuter les prix de la production aux consommateurs, trop peu d’organisations ne font pas le choix du MPB pour des raisons obscures ou inavouables.

Le dossier mâles entiers reste en attente alors qu’Uniporc est opérationnel pour la détection des odeurs (voir article).

La réunionite aigüe use les administrateurs les plus motivés ; On est vraiment chez les Shadoks ! (voir ici).

Certains veulent avoir leur propre filière sur le dos des producteurs malgré les échecs (voir article).

Depuis 20 ans, la multiplication des cahiers des charges et la contractualisation ont eu pour conséquence des prix trop bas payés aux producteurs. Le prix actuel n’est que le retour à un prix correct qui perdurera (voir article). Dommage que Cooperl, en s’écartant du « prix fixé à Plérin », que les prix soient bas ou hauts (voir article), donne un mauvais signe au commerce. Elle est dans sa logique de filière intégrée qu’on respecte (voir article).

Mais, accuser le Marché du Porc Breton de plonger les « outils dans le rouge » n’est pas recevable (voir article). Le groupement Cooperl pourrait même vendre des porcs au MPB.

Depuis 1 an, le MPB a permis, avec les porcs qui y sont vendus, une hausse progressive dans une logique économique, ce qui n’est pas le cas de l’énergie.

Les producteurs de porcs ont tout à gagner à vendre au MPB.

P.R.

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