Les projets des jeunes et de modernisation d’élevage attendent dans le « couloir de la mort » avec la peur au ventre (voir article).

Le communiqué de presse de l’UGPVB (voir article), dont le journaliste a fait son interprétation, (voir article) et la réponse qui n’est pas signée sont un «clou sur le cercueil» (voir article).

L’élevage de demain est celui de la photo ci-contre.

Un jeune éleveur de 25 ans, faisant partager la vie heureuse de ses cochons nourris avec des céréales locales dans une vidéo et c’est sa mère qui est condamnée.

L’élevage de Ploudiry condamné pour maltraitance est un deuxième «clou sur le cercueil» (voir article).

Les éleveurs sont-ils : victimes ? coupables ? responsables ?

Victimes :

Les anti-élevages infiltrent tous les centres de décisions. Leurs moyens de persuasion sont diaboliques. Par exemple, pour contrer les opposants aux éoliennes, il a suffi de « graisser » aux bons endroits (voir article) que les riverains tournent leur tête et que le pêcheurs aillent voir ailleurs.

De même, il suffit de quelques aides ciblées à nos organisations pour faire avaler la pilule aux éleveurs. La condamnation de l’éleveuse de Ploudiry dans l’indifférence en est la preuve.

Coupables :

Complices, les présidents de chambres d’agricultures ou syndicalistes et quelques présidents d’organisations ont fait le choix de niches ou de « bio » (voir article) et ne montrent pas d’enthousiasme pour faire la promotion du conventionnel. Vont-ils continuer à solliciter des aides pour développer une production « bio » dont la consommation est en baisse (voir article).

Sauf à vouloir favoriser les importations, leur soutien à nos produits conventionnels, aussi respectueux de l’environnement que le « bio », est incontournable.

Les abatteurs à vouloir contourner Uniporc et le MPB et à souffler sur les braises de la division, récolteront un désert porcin.

Responsables :

Quelque chose ne fonctionne pas quand la colère des adhérents de Sodial et de Cooperl se retourne contre leur coopérative.

Les groupements porcins prennent le risque de subir le même sort à vouloir détricoter le bordereau d’Uniporc à leur profit (marges arrières). Les atermoiements pour intégrer la qualité du mâle entier à la grille d’Uniporc et du MPB sont d’un autre âge.

Si lors des fêtes le cochon grillé est toujours une femelle, il y a bien une raison.

Jacques Crolais a raison, la filière porcine « entre volontairement dans le couloir de la mort ».

P.R.

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