Effet d’annonce

A chaque salon de l’agriculture nous avons droit à une communication « choc ». Cette année la GMS INTERMARCHE se démarque avec un prix garanti mais avec un contrat de 5 ans et son cahier des charges (Lire ICI le journal LE TELEGRAMME). Le prix pivot de 1,33 Euros le Kg qu’il propose sur la base du MPB est nettement insuffisant pour plus de la moitié des éleveurs.

Les contrats ne garantissent rien aux éleveurs. L’exemple de la volaille ou du lait (Lire Ici le Paysan Breton) le démontre. Les producteurs laitiers ont un prix de revient de 350 Euros / 1 000 litres et le lait A est payé 295 Euros / 1 000 litres mais le B est à 200 litres / 1 000 litres. On ne parle même pas du C à 80 Euros /  1 000 litres.

Alors qu’une démarche commune des groupements pour massifier l’offre est en cours, on peut s’étonner de l’empressement de Prestor a saluer l’initiative d’INTERMARCHE (Lire ICI journal LE TELEGRAMME). La situation est trop grave pour se permettre de jouer des coudes.

La France n’est plus gouvernée : Sivens, Notre Dame des Lande, Le code du travail … et son économie craque de toute part : industrie, agriculture….

Il y a de l’avenir dans la production porcine. Il nous faut nous prendre en main et pas besoin de nouvelles organisations. Un Marché du Porc Breton rajeuni donnant en plus du meilleur prix de l’autorité à la production qui parlerait d’une seule voix sur les charges, les normes, les distorsions européennes ou le commerce mondial…et ce pour avoir une filière porcine forte.

Les éleveurs veulent du revenu qui permettra aux banques de financer la trésorerie.

P.R.

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