L’intégration porcine est à notre porte

A la tête d’un élevage de plus de 1 000 truies en Catalogne un éleveur espagnol s’inquiète de son avenir. (Ref Paysan Breton)

Les élevages de porcs de plusieurs milliers de truies sur multi sites se développent aux USA depuis plus de trente ans (Voir ICI LE  top 25 2015) et reproduisent en Roumanie et en Espagne.

Nos responsables professionnels en parlent peu mais nous arrivons vite à la croisée des chemins. Les sociétés n’ont pas besoin  d’investir en Bretagne pour approvisionner la France mais le feront là ou la main d’oeuvre est la moins chère et les normes environnementales plus complaisantes en Europe.

Si la Bretagne a réussi à garder jusqu’à aujourd’hui un élevage de porcs de type familial c’est grâce à une organisation unique au monde : Le Marché du Porc et Uniporc. Ce couple moralise depuis plus de 40 ans le commerce du porc protégeant ainsi tous les producteurs mais surtout les petits élevages.

Aujourd’hui une coopérative (Voir ici ) et un privé veulent créer leur système qui réduira les éleveurs à des fournisseurs captifs.

Qu’une coopérative leader conteste à plusieurs reprises depuis 1 an le prix trop élevé du cadran sans réaction des producteurs de porcs est hallucinant et sert de prétexte à Bigard de vouloir imposer une « lactalisation » de la production porcine. L’absence de ces deux opérateurs à la formation du prix tient de la provocation pure et dure.

La Bretagne peut encore relever le défi en renforçant les rôles du MPB et d’UNIPORC.

P.R.

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