La situation des éleveurs de dinde montre bien que l’inorganisation ( extrait de l’article « Retard à l’enlèvement : les dindes stockées sur pattes » dans le Paysan Breton du 23/09/2016) d’une filière entraîne les éleveurs dans la panade financière alors que les intégrateurs continuent à livrer de l’aliment chez des clients étouffés financièrement.
Comme dans le lait, la dinde est asphyxiée par manque de compétitivité dans la mondialisation de l’économie qui s’écrit tous les jours (importation à tout va par les industriels de la viande à des prix intéressants).
Dans le porc, nous avons connu cette situation l’hiver dernier lié à un dysfonctionnement au Marché du Porc Breton. Nous avons remonté la barre mais à quel prix pour les éleveurs !! A l’inverse de nos collègues volaillers, le COMMERCE, nous le maîtrisons sortie élevage par nos outils MPB – Uniporc et notre organisation en groupements. Certains seraient tentés de quitter l’organisation collective en écoutant certaines sirènes mais il ne faut pas se faire d’illusion sur le résultat : nous serons lotis à la même enseigne que nos collègues de la volaille.
Notre porte de salut : travailler notre prix de revient dans un marché mondial disputé où nous avons toute notre place par notre organisation en valorisant le Porc Français et le Cochon de Bretagne. François POT