A Bruxelles, qui s’appelait le Marché Commun, la commission impose des normes qui vont révolutionner les modes alimentaires et les productions. L’agriculture en déclin est plombée par les charges (voir article).
Le parcours professionnel de Pascal Canfin, président de la commission alimentaire ne laisse aucun doute sur son idéologie (voir article).
Il ne lâche rien :
- Pour calmer les protestataires, l’Europe « retarde » ses projets (voir article).
- Casser le prix de marché par des importations accélère la recomposition (voir article).
- Des milliards sont investis pour produire de la viande artificielle.
- Danone abandonne 200 producteurs de lait pour produire du lait végétal avec de l’avoine importée (voir article).
En France :
Il faudra faire des choix : vouloir des petites fermes, des petits prix et de écologie, c’est le triangle insoluble.
- Il y a un an, les manifestations sont restées sans suite (voir article).
- Macron et Attal font de la communication avec la loi Egalim, inappliquée et inapplicable, ou avec l’installation des jeunes sans perspectives (voir article) et pire, la contractualisation. Ils nous roulent dans la farine (voir article).
- Mais le plus grand danger vient de nos organisations.
- Quel avenir aux chambres d’agriculture qui tirent profit de la sur-règlementation (voir article) plutôt que de proposer la simplification ?
- Quel avenir aux producteurs de lait quand deux présidents de coopératives règlent leurs comptes au tribunal (voir article).
- Quel avenir aux producteurs de porcs qui exigent du MPB/UNIPORC de la sécurité et du prix sans y présenter leurs porcs ?
- Quelles est la place du producteur dans une organisation dont l’objectif est d’être plus grosse que la concurrente ?
Nos organisations appartiennent-elles encore aux producteurs ? On peut en douter. C’est le premier chantier à construire.
P.R.