Le salon de l’agriculture confisqué par les politiques et les médias

Les énarques préfèrent les traders aux agriculteurs.

Emmanuel Macron milite pour arrêter des productions (voir article).

Nos médias et leurs « experts », qui ont un grand-père paysan, soutiennent les agriculteurs éleveurs comme « la corde soutient de pendu » (voir article).

Le salon s’est réduit à une caricature du métier par des politiques qui ont tout délégué à Bruxelles et à Davos.

La réponse n’est pas celle qui est attendue (voir article).

On peut avoir un résumé des premiers jours dans une vidéo (voir lien).

Face à ces vents contraires, les éleveurs sont déterminés, demandent du prix et veulent être protégés ; qu’ils soient indépendants ou syndiqués.

Trop de présidents de nos organisations engagées dans le « libre échange » sont moins clairs.

La filière porcine bretonne, d’avantage organisée, s’en sort mieux que toutes les autres productions. Elle répond aux objectifs de la loi Egalim avec le MPB/UNIPORC qui intègrent la qualité et le meilleur prix de base que le marché puisse donner.

« La loi Egalim 2 demande l’indexation de la matière première agricole. Dans le cas du porc, il est plus pertinent de prendre le prix du MPB qui est connu de toute la chaine. On ne peut être plus transparent » affirme P. Duriez, directeur d’Aoste, dans le vidéo des 50 ans du MPB (voir lien).

Dans les 5 dernières minutes de cette vidéo (voir vidéo), ce point de vue est partagé par :

F. Pot, président du MPB:

« Si tu ne t’intéresse pas à la mise en marché de tes porcs, tout t’échappe ».

M. Bloch, président de l’UGPVB:

« Le but de l’AOP est de monter un cahier de charges commun à toutes les OP ».

Le collectif, c’est l’AOP et le MPB, les deux sont indissociables ».

Ph. Bizien, présient d’Inaporc :

« Le MPB protège les éleveurs, le prix qui est défini au MPB est le prix payé à l’éleveur ».

T. Guégan, président des JA:

« S’il n’y a plus de MPB, c’est le retour des blouses noires ».

B. Marchand, ex-abatteur:

« Si un abattoir privé ou coopératif n’a pas de cours officiel, demain il est perdu ».

J.P. Joly, ex-directeur du MPB :

« Tous les éleveurs installés depuis les années 1990-2000 n’ont jamais eu à se poser de questions sur les problèmes de classement, de pesée, de prix, de garantie de paiement … Mais, globalement, attention, l’Europe est ainsi faite, une région peu être rayée de la carte si on n’y prend pas garde ».

Un abattoir ne fonctionne que s’il y a des porcs à abattre.

Certains l’oublient !

P.R.

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