Des éleveurs quittent leur coopérative pour une filière privée (voir article).
Les coopératives, à vouloir rester individuelles et indépendantes pour le commerce, sont mal venues pour reprocher aux éleveurs leur manque de collectif en refusant de donner l’exemple.
L’AOP créée justement pour fixer les règles de base commerciales et d’une plus forte présentation de porcs au MPF subit des blocages incompréhensibles.
Lorsque 90 % des porcs commercialisés par leur groupement se fait sur la référence Marché du Porc Français Uniporc, l’intérêt de tous les producteurs est que le prix ne soit pas pris en otage avec l’une ou l’autre des GMS dont les pubs sont sans équivoque ; Les pressions sont fortes (voir article).
L’évolution du prix est imprévisible mais, plus inquiétant ces derniers jours, la filière porcine bretonne doit faire face à des attaques physiques, médiatiques, idéologiques ou juridiques, de plus en plus violentes.
Sans collectif, pas d’avenir pour l’agriculture et l’élevage.
Pour Michel Bloch, « l’élevage breton a réussi grâce au collectif et doit garder sa structuration. Pour autant, nous sommes à la croisée des chemins pour toutes les productions animales » (voir article).
Le Marché du Porc Breton a été créé en 1972 par des producteurs indépendants. Depuis, sa portée sociale et économique va au-delà du prix qu’il affiche (voir vidéo MPB).
Tous les maillons de la filière en profitent et se doivent être acteurs du Marché du Porc Français.
P.R.