Nous voulons garder la rémunération de notre travail

Pour l’obtenir, le producteur de porcs doit être actif et collectif par opposition à la contractualisation et le risque de travail non rémunéré (voir article).

  • Il ne suffit pas de dénoncer l’écart de prix avec l’Espagne pour que cet écart disparaisse comme le demande à juste raison le président de la FNP (voir article).
  • Les Espagnols bénéficient d’un coût de main d’œuvre deux fois moins cher que les Français dont profitent leurs élevages (voir article) et leurs industries (voir article).
  • Il faut rajouter les charges franco-françaises et notre inflation administrative (voir article).
  • Si les surcoûts de production sont politiques, la fixation du prix dépend totalement du choix du producteur qui n’a pas à subir les défauts de compétitivité des outils d’amont ou d’aval.
  • Toute la filière porcine française se référence à la cotation du Marché du Porc Français et Uniporc. La priorité des groupements devrait être d’en garder la maîtrise du prix par du volume d’apport représentatif.
  • Certains groupes engagés dans l’aval, ou souhaitant s’engager, préféraient un mode de fixation de prix tel le lait, la volaille… ou mieux, le modèle danois avec un prix d’acompte. Modèle remis en case par Tican Tonnies et le groupe coopératif n’a pas eu le choix que d’enchérir à marche forcée (voir article). Augmenter la taille des élevages ou monter en gamme, si le prix ne suit pas, il n’y a pas de revenu.
  • La traçabilité « LPF » et le MPF/UNIPORC doivent être la priorité de la FNP. Ce serait une erreur que d’attendre le soutien du gouvernement qui nous a déjà enfumé avec ses lois Egalim.

P.R.

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