Carole JOLIFF se bat courageusement pour retrouver de la rentabilité dans le métier d’éleveur afin d’arrêter la débâcle actuelle qui trouve son origine il y a 20 ans lorsque Corine LE PAGE ministre de CHIRAC a bloqué toute évolution de l’élevage.
La vente de nos porcs est aussi importante que de les produire.Tous nos porcs sont de qualité et la concurrence à la vente entre groupement est suicidaire.
Depuis les années 1970 tous les responsables ont voulu le développement de l’élevage de porc en Bretagne.
Il est facile de surpayer de 5 cts 3 000 porcs mais pour les 360 000 autres d’Uniporc le prix se fait comment ?
Le marché au cadran n’est pas la braderie du surplus. Au contraire il est représentatif de l’ensemble de la production et depuis plus de 40 ans. Personne n’a trouvé mieux. Il est même la référence pour les labels, les bio et toutes les autres niches.
Aujourd’hui le MPB fait un prix politique à la hausse dont tous en bénéficie, insuffisant certes.
Il faut élargir les compétences du MPB et d’UNIPORC. Le commerce est trop important pour qu’on le laisse aux coopératives qui ne sont pas gênées d’afficher toutes des résultats au dessus de la moyenne. Et qui est en dessous de la moyenne?
Ce sont les éleveurs qui en font les frais
Retrouvez ICI les propos de Carole JOLIFF, responsable de la section porcine de la FDSEA 22 et adhérente à PORELIA dans l’hebdomadaire LE PAYSAN BRETON. (dossier Défi de l’installation en porc)