Quel est le positionnement des grosses coopératives vis à vis de leurs producteurs ?
On peut s’interroger sur leur finalité si comme pour le lait, c’est de payer les producteurs moins cher que les industriels privés qui s’en accommodent très bien (cf Terra : prix du lait juin 2017).
D’autant que les prix européens sont de plus de 30 € / 1000 litres plus élevés (référence La France Agricole : « Marchés laitiers : Bruxelles optimiste pour la fin de l’année » et « Allemagne : le prix du lait grimpe« ).
Les producteurs sont-ils encore propriétaires de leurs coopératives lorsque, comme la coop Agrial, elles diffusent la liste des adhérents qui travaillent à perte mais sur lesquels la coop mange bien (cf lettre accompagnant une liste de plus de 200 noms avec adresse et montant du warrant) ?
Nos coopératives masquent leurs faiblesses en fusionnant ou se diversifiant sans parvenir à être leader dans leur métier. Leurs marges se font au détriment des producteurs.
Pour les producteurs de porcs, un autre ordre des choses est possible et indispensable. PR