Arrêtez d’enfumer les éleveurs

Depuis les Bonnets Rouges qui demandaient la traçabilité et la baisse des charges, les manifestations se poursuivent sans résultats, au contraire. Les prix se sont depuis beaucoup détériorés. Les actions sont spontanées, hors organisations, avec des revendications qui exigent une hausse des prix alors que notre point faible est les charges.

A qui profite le désarroi actuel ? Pourquoi les chambres d’agriculture s’en prennent-elles aux groupements de producteurs. (Lire ICI Le Télégramme) Voudraient-elles masquer leur co-gestion des normes franco bretonnes qui allaient au delà de l’environnement et qui avec les années nous coûtent une fortune. Olivier Alain qui vient d’obtenir une promotion à revenu garanti quitte la Chambre d’agriculture des Côtes d’Armor (Lire ici) avec un déficit chronique déclare que « l’urgence passe par le regroupement de neufs groupements de producteurs en une ou deux structures (Lire Ici) en clair chacun aura compris lesquelles.

Olivier Alain et André Sergent ignorent sûrement qu’Uniporc et  que le  MPB rassemblent déjà tous les groupements sauf Cooperl (au MPB). Venant de leur part ils contribuent à brouiller les revendications d’autant plus qu’Olivier Alain  ne s’engageait pas à obtenir en tant que vice président du conseil général ni la traçabilité de nos produits ni la baisse des charges  (pourtant exprimé lors de la manifestation de Plérin des bonnets roses)

C’est tellement plus simple de renforcer les pouvoirs du MPB et d’Uniporc en globalisant l’offre des neufs groupements et tous les cahiers des charges.

Les chambres d’agriculture ne vont quand même pas soutenir les grosses coopératives contre les producteurs.

Les éleveurs exigent un revenu par le prix et la baisse des charges. Malheureusement la France préfère financer 2 à 3 points de chômage plutôt que de soutenir ses entreprises. (Lire ICI l’éditorial de Didier LE DU dans Le Paysan Breton)   P.R.

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