« Déléguer notre alimentation à d’autres serait de la folie »

Propos de Macron au début du Covid.

Depuis les importations se sont accélérées, +15% pour le poulet en 9 mois en 2021 (Lire ici Le Paysan Breton)

L’agriculture et l’élevage ont de l’avenir en Bretagne sauf à s’autodétruire si les éleveurs  doivent travailler sans salaire (Lire Le Télégramme)

Derrière des discours flatteurs se cachent d’obscurs intérêts :

  • Le Conseil Régional

Le Vice Président veut importer des produits bios dans les ports bretons (Lire Le Télégramme) mais ses amis écologistes ne veulent pas de poulaillers (Lire Le Télégramme)

  • Culture Viande

Par charité « affirme son engagement au côté des éleveurs » (Lire ici) en proposant 2cts /kg pour la prise en charge du coût de la castration et des carcasses odorantes à l’équarrissage.

  • La FNP

Elle chiffre le surcoût de la castration à 13 cts/kg (Lire ici) et compte sur Denormandie pour l’imposer.

  • Le ministre de l’agriculture

En campagne électorale comme son prédécesseur durcit la réglementation du bien être animal, il faut plaire aux écolos.

  • La loi EGALIM 2

Les bénéficiaires d’EGALIM 1 étaient les GMS.

Les gagnants d’EGALIM 2 pourraient être les grandes entreprises avec les contrats « léonins »

  • Nos coopératives

Elles bénéficient de passes droits (Lire ici) alors qu’elles auraient dû défendre le revenu de leurs adhérents (Lire Le Télégramme).

Les trois axes de leur congrès de décembre (Lire Réussir Porc)

– Produire plus : grossir pour gagner de la performance

– Produire mieux : Etre à l’écoute du consommateur

– Produire durable : construire des filières durables

Le revenu (Lire ici) du producteur vient en 11ème position avec du complément de revenu pour services aux territoires.

C’est clair si les producteurs de porcs veulent un revenu, ils ne pourront compter que sur eux mêmes.

  • L’AOP 

Quoique traversée par des courants et des intérêts divers, nos groupements doivent s’accorder pour une synthèse commerciale commune sur les qualités et la pesée des porcs.

Le dossier le plus urgent qu’est le mâle entier et du castré fait partie de l’objet de l’AOP.

Le cahier des charges et la rémunération doit être en phase avec les attentes du consommateur. L’idéologie sera un appel d’air aux importations.

Reste à transformer l’unanimité de façade, mais avec la conjoncture que certains prédisent, les producteurs de porcs ne pardonneront pas au seul responsable d’un échec.

Joyeux Noël

Bonne santé et de la combativité pour 2022.

P.R.

 

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