Les coopératives laitières affichent une bonne santé financière. Elles investissent et se développent à l’international. Ce serait très bien si leurs « adhérents propriétaires » n’en faisaient pas les frais. (Lire ICI Le Paysan Breton)
Depuis le mouvement des bonnets rouges (Voir ici) ou le blocage de Paris avec 2 000 tracteurs (Lire ICI) Les éleveurs restent toujours la variable d’ajustement. Pourtant de part leur représentation ils étaient en droit d’avoir de leurs coopératives un autre comportement politique et de rémunération de leur lait.
Les producteurs de porcs ne sont pas l ‘abri du même scénario. Après avoir investi en Chine l’industriel Cooperl s’apprêterait à reprendre 11 sites de la Fiancière de Turenne Lafayette (Lire ICI ) Se faire une marge sur le dos des producteurs avec un prix de base en dessous du prix du MPB ou hausser le prix de l’aliment alors que les matières premières baissent est forcément tentant.
Seul le MPB et Uniporc permettent aux producteurs d’éviter le jeu de massacre que subissent les laitiers. La Cooperl serait bien inspiré de respecter l’un et l’autre.