Il faut encourager les apports sur le cadran de Plérin

Jean-Luc Chéreau, président de l’AOP, estime « que le prix de base du Marché du Porc Breton est la bonne référence » (lire article). Bien qu’éloignés des centres de consommation, nous avons fait jeu égal avec les Espagnols et mieux que les Allemands (voir graphique).

C’est dans l’objet de l’AOP que ça ne reste pas un vœux pieux. La difficulté vient de quelques directeurs de coops qui ont négocié des primes pour leurs livraisons en « direct ».

Leur dilemme est de, soit vendre des porcs au MPB et de renforcer le pouvoir des producteurs, soit de les donner en « direct » aux abattoirs et en être otages.

Pas étonnant que certains abatteurs font la politique de « la terre brûlée ». Bigard (voir article) quittant le MPB se considère t-il déjà propriétaire des élevages ? Les groupements ne seraient réduits qu’à être les rabatteurs comme l’étaient les « blouses noires » des marchands de bovins ?

  • Le « direct » permet des royalties qui font une zone grise qui tire le prix vers le bas, que paient cher les producteurs (une tambouille).
  • Il  ne suffit pas de faire le « buzz » en exigeant 3 euros sans en prendre les moyens (lire article) quand on voit le sort fait aux producteurs « bios ».
  • Dire que les financiers paieront (lire article) ; Peut-être mais sous quelle condition ? Ce n’est pas dans leurs gènes.
  • Depuis 2 ans, sans le MPB, quelle aurait été la cotation lorsqu’un abatteur se permet de payer moins de 10 cts pendant des mois : 2 euros ? 1,80 euros ? (lire article).

Le MPB est le gardien d’un règlement interprofessionnel sans lequel on aura la jungle dont on sous-estime les conséquences.

Sans le MPB :

  • Plus d’UNIPORC
  • Plus d’AOP
  • Plus d’UGPVB
  • Plus de groupement
  • Faillite des abattoirs
  • Faillite des fabricants d’aliment
  • Faillite des fournisseurs

A l’AOP de s’imposer (voir article).

P.R.

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