Notre métier comme d’autres professions est très secoué en ce début d’année. Mais il ne faut pas pour autant écouter le chant des sirènes qu’il soit des coopératives ou des GMS : Carrefour, Leclerc, Super U, Intermarché. Lire ICI
Le pire pour les éleveurs serait de se faire intégrer par une absorption rampante que sont les livraisons de porcs en direct aux abattoirs ou des « cahiers des charges » dit de qualité mais qui vont dans le même sens. Aucun éleveur ne se sauvera aux dépends de son voisin. Il ne faut pas que nous devenions concurrents entre nous. Notre liberté, nous la garderons, en restant propriétaire de nos quais d’embarquement comme de notre silo d’aliment.
Uniporc affiche au bas de son bordereau un poids et une plus value qualité qui permettent la facturation. Malheureusement plusieurs coopératives ont pris des libertés pour les contourner dans l’intérêt de la structure contre les producteurs (P4, Label rouge, Différents cahiers des charges…)
Il nous faut produire ce qui se vend et s’il est nécessaire de modifier ou d’intégrer de nouveaux paramètres de facturation il ne faut pas hésiter ! Les éleveurs, quelque soit leur groupement produisent tous un porc de qualité. Si le consommateur a des besoins particuliers, nous sommes à même de lui fournir, mais à lui de les payer.
UNIPORC est le garant d’un saine concurrence entre les abattoirs qui doivent faire leur marge à la vente avec les compétences et le professionnalisme de leurs entreprises. C’était dans cet esprit qu’ il a été créé en 1972. On ne peut pas s’en éloigner sans risque d’arriver rapidement aux manipulations d’avant UNIPORC ou c’était l’abattoir le plus « voleur » qui gagnait .
UNIPORC dépend à 100% des éleveurs et de leur groupement.Ne gâchons pas cet acquis qui a fait la Bretagne porcine avec le Marché du Porc.
P.R.
