L’AOP et le MPB / UNIPORC sont la colonne vertébrale de la filière porcine bretonne.
Si le MPB tient depuis 50 ans, il le doit un peu à la cotation mais surtout à ses règles de fonctionnement interprofessionnelles sans lesquelles le prix ne veut rien dire.
Un rappel des règles :
- le prix vendu est le prix payé
- les 20 premiers lots sont remontés à la moyenne
- les lots sans enchère sont affectés au prix moyen
- les délais d’enlèvement
- les délais de paiement
- la garantie de paiement (caution bancaire)
- la commission paritaire …
Seul un ensemble de règles communes donne de l’autorité pour faire appliquer une décision prise. Jean-Luc Chéreau connait bien ces OP qui tiennent chacune à ses prérogatives. C’est pourquoi il en appelle à l’autorité du Marché du Porc Breton pour arbitrer une convention dont le MPB a été tenu à tort à l’écart, bien qu’il en partage de principe (voir article).
On souhaite à J.L. Chéreau que les OP facturent les 7 cts et se fassent payer.
Il y a le plan « tambouille ».
Trop de directeurs de groupement sont prêts à tout pour satisfaire leur égo (voir ici article) (voir ici article). L’organisation collective, c’est pour les autres ! (voir ici article).
Il n’y a que le plan A.
La spirale de la disparition des élevages est enclenchée en porc (voir ici article), comme en volaille (voir ici article) ou en lait (voir ici article). Nul doute que si on veut maintenir la sécurité alimentaire de la France, cette tendance est réversible si l’AOP joue son rôle avant une révolte comme aux Pays-Bas (voir ici article).
« Monter un cahier des charges commun à toutes les OP sous la bannière de l’AOP qu’on soit au MPB ou pas » dixit M. Bloch.
L’inconscience de certains peut nous conduire au pire !
P.R.