Nous autres producteurs de porcs, nous avons deux ennemis :
* Les société financières (lire ICI)
* La concurrence des éleveurs entre eux pour vendre nos porcs
Se contenter de quelques centimes pour quelques gadgets nous a conduit à la situation actuelle. Les propos de Danielle Even (Lire ICI Ouest France) sont bien sympathiques mais elle oublie que nos frontières sont ouvertes sur l’Europe et même le Monde.
Notre souci n’est pas le manque d’amour des français pour ses agriculteurs ni la qualité de nos produits mais pourquoi fait-elle l’impasse sur le réglementaire et les normes que les chambres d’agriculture cautionnent ?
Les éleveurs de porcs ne peuvent compter que sur eux mêmes pour sortir de cette crise.
Regrouper la totalité de l’offre avec ses diverses qualités, dans un organisme unique que serait le MPB est la première décision à prendre (lire l’article de Didier LE DU sur le site du Paysan Breton) (lire aussi l’opinion de Gilles ROUSSEAU sur la fonction économique des marchés) . Sinon il suffit d’attendre quelques mois pour être absorbé par les sociétés financières coopératives ou privées. P.R.
Mais l’idée fondatrice de Jean Moal, premier président du MPB, n’a sans doute pas perdu toute sa portée : « Qu’on soit pour ou contre, le marché au cadran imprègne la vie de tout éleveur de porc en France. La raison en est simple : son revenu en dépend ».