La Cooperl se radicalise : on ne peut que le regretter

 

 

Un peu d’histoire :

Hier : 

Il ne faut pas oublier que si la filière porcine bretonne existe on le doit à tous les acteurs qui au delà de leurs différences ont mis en place des outils communs UGPVB, CRP, UNIPORC, MPB (Voir ici la vidéo).

La solidarité était sans arrières pensées. Ainsi en 1988, gérant des retard d’enlèvements Jean MOAL (MPB) obtint sans difficultés de Bastien COUPE (COOPERL) d’ouvrir ses abattoirs le samedi pour désengorger le marché vers la Russie.

Les premières fissures virent plus tard en 2000. La COOPERL, déjà très engagé dans la démarche de qualité « CARREFOUR » conteste le soutien de l’UGPVB à la marque « COCHON DE BRETAGNE » et démissionne pendant un an.

Puis en 2004, la COOPERL refuse de payer ses cotisation à INAPORC (Lire  ici Terre Net ).

En 2015, plutôt que de gérer la crise avec les autres groupements, la COOPERL quitte le MPB sans respecter les règles, poursuivant son cavalier seul. (Lire ici Welfarm)

Aujourd’hui :

En démissionnant  d’INAPORC, pour des raisons de personnes (Lire ICI) , d’ATM pour déstabiliser les concurrents, puis de l’UGPVB, CRP et sans doute demain d’UNIPORC, la COOPERL veut s’imposer seul.

Mais si la COOPERL ose sortir très facilement de ses engagements, il n’en est pas de même pour ses éleveurs (Lire ici) .

Les éleveurs de la COOPERL, comme les autres ont besoin  de revenus pour persévérer.

Etre libre de travailler (Lire ici) ne suffira pas.

Demain :

L’AOP donnera de la lisibilité et des forces aux producteurs de porcs dans la diversité des groupements face au monde d’irrationnel qui arrive.

A PORELIA, nous croyons que seule la marge aux 100 kgs / viande que le consommateur est prêt à nous payer doit nous guider dans nos choix de qualité (Mâle entier ou castré) et non les Lobbies.

P.R.

 

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