La Cour des comptes le dénonce et n’hésite pas à qualifier « la situation d’alarmante » (lire l’article du Ouest France du 11 juillet 2019)
En France, depuis trente ans, un cabinet noir crée des normes franco-françaises avec l’aval des présidents et directeurs des grosses organisations agricoles qui a débouché sur une « économie de rente » selon la Cour des comptes.
Nos organisations professionnelles sont devenues une forme moderne de communisme.Comment peuvent-elles imposer à leurs adhérents les lois françaises et fermer les yeux ou même importer des produits qu’il est interdit de produire en France?
La débandade ovine (lire l’article de La France Agricole du 12 juillet 2019) se reproduit dans le porc (la balance commerciale négative en 2018) mais aussi les œufs, le poulet de chair, le bovin, les légumes même le maïs… et les vaches laitières (lire l’article du Paysan Breton du 12 juillet 2019).
Comme le poids des normes franco-françaises risque de continuer d’exister (exemple les tomates bio en serres chauffées), nos organisations ne doivent avoir qu’une seule revendication : rendre la traçabilité obligatoire.
Les demandes de subventions à Bruxelles pour l’AOP ne doivent pas être la priorité.
L’AOP c’est pour les producteurs de porcs, pas pour les organisations, n’en déplaise à qui le veut.
P.R