Depuis 30 ans, notre administration a réussi la désindustrialisation de la France , c’est le tour de la désagricolisation.
Nous ne voulons pas le voir mais il y a une volonté politique de réduction de l’élevage (Lire ici) sans parler des animalistes.
Chacun joue un jeu de rôle depuis 20 ans au bénéfice des financiers.
- D’une part l’Administration
Avec Denormandie à Hennanbihen (Lire ici ) qui après avoir signé un décret interdisant la castration (Lire ici) alors que Bigard n’en veut pas (Lire Le Télégramme) :
– » Veut rassurer la filière porcine »
– » Considère que la seule solution pérenne est de répercuter les hausses de charges le long de la chaîne »
– » Et annoncer des aides de l’Etat serait le moins bon service à vous rendre »
- En face
Nos représentants s’excuseraient presque de la souffrance des éleveurs et de leurs inquiétudes sur l’avenir de leur métier qui est bien trop réel.
Mais pas de projets, pas de propositions.
La Chambre d’Agriculture de la Manche découvre que des « élevages modernisés » arrêtent et que ça sent l’apocalypse (Lire ici)
Nos productions ont de la valeur. A nous de nous organiser pour l’obtenir et la garder.
Tant que notre commerce français restera ouvert à tous, aucune loi même Egalim ne nous protègera.
Avec un prix affiché au MPB de 1,230 E ou 1,15 E pour certains (Voir ici), du blé à 300 E (voir ici) la tonne et l’aliment à 320 E / T les producteurs de porcs ont le droit et le devoir de se défendre. C’est pourquoi ils ont créé l’AOP.
Ils attendent que les Présidents de FDSEA :
Jean Alain Divanac’h , Fabienne Garet , Marie Andrée Luherne , Cédric Henry
et les Présidents des chambres d’Agriculture
André Sergent , Didier Lucas , Loic Guines , Laurent Kerlir , Jean Hervé Caugant , soutiennent sans réserve l’AOP, outil collectif de la filière porcine bretonne et de dix groupements.
D’autant que les mois à venir vont être en folie.
P.R.