La mondialisation débridée multiplie les laissés-pour-compte

Les bénéficiaires de la mondialisation tiennent les leviers du pouvoir politique.

Est-on en démocratie quand notre député a déjà subi la présélection d’un tableur Excel (voir article).

Une fois élu, notre député siège dans une assemblée qui est une chambre d’enregistrement et si par mégarde il avance une « idée qui n’est pas dans le moule collectif », il est considéré déloyal (voir article) (voir ici ref livre écrit en 2021).

Comment ne pas faire le parallèle avec l’organisation de l’agriculture ?

– Nos coopératives, propriétés des agriculteurs, ne sont plus au service des agriculteurs.

– Leur ouverture sur le monde et l’obsession du chiffre d’affaires en font des industriels comme les privés. Le producteur de lait adhérent de Sodial a-t-il plus de pouvoir que le producteur qui livre Lactalis ?

-Qu’est-ce qui reste de « coopératif » lorsque l’aire géographique est presque aussi large que la France, tel qu’Agrial, (voir article) puis de se vanter « d’une relation de proximité avec ses agriculteurs adhérents » avec son ancrage international (voir article) ?

-Nos coopératives porcines défendent-elles TOUS leurs adhérents en s’empressant demain au Space d’être sur la photo, signant des engagements avec Super U, Lidl … , avec leurs prix maison ?

-Que nos coopératives vendent par le MPF un nombre plus conséquent de porcs de très bonne qualité est et sera une assurance vie pour les 20 ans à venir pour leurs producteurs.

-Le Marché du Porc Français (MPF) a depuis plus de 50 ans traversé multiples crises violentes et est prêt à faire face puis à gérer celles qui arrivent plus vite que prévu.

Les agriculteurs français ne sont pas contre leur coopérative mais sont déçus par leurs coops qui les mettent en concurrence avec des pays au salaire de 300 €/mois. Ils ne veulent pas être laissés-pour-compte.

P.R.

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