Le Marché du Porc est l’objet de toutes les attentions parce qu’il joue le rôle majeur dans la filière porcine française avec son prix public et son règlement qui protège les vendeurs et les acheteurs.
Trop de producteurs délèguent ou se désintéressent du prix de vente de leurs porcs (voir article), prétexte pour quelques groupements et quelques abatteurs d’en profiter. Pour fixer le prix de ses porcs, le producteur a le choix entre trois options :
La première :
C’est d’accepter la fixation du prix par les GMS, par les abatteurs ou par l’Etat (loi Egalim cotation Agrimer), comme le font ceux qui livrent « en direct » ou qui s’engagent avec des contrats de livraison.
La seconde :
C’est le producteur qui s’engage dans une filière verticale. Une coopérative l’a fait, une ou deux autres en rêvent.
La troisième :
C’est le producteur qui vend ses porcs par le marché au cadran pour chercher le meilleur prix. Il bénéficie du règlement interne qui protège les acteurs et de la grille Uniporc pour la facturation.
Augmenter l’offre au MPF.
30 000 porcs/semaine ce n’est pas suffisant (voir la vidéo). Chacun est libre mais si l’UGPVB, le CRP, l’AOP (voir article), la FNP (voir article) « soutiennent » et reconnaissent que le MPF garantit un prix juste reflétant la réalité du marché, ils doivent convaincre les groupements d’y vendre le maximum de porcs pour dépasser les 30 000 porcs/semaine.
Uniporc en danger.
Lorsque nous roulons en voiture sur une route nous respectons des règles du code.
Uniporc c’est la matérialisation d’une grille commerciale unique validée par les producteurs et les abatteurs garantissant que la pesée et le classement d’un porc soient identiques quel que soit l’abattoir ; c’est la règle. Depuis des mois, le porc mâle entier ou castré sert d’argument commercial alors qu’il devrait être dans la grille qualité Uniporc. Par ricochet, cela fragilise la mission d’Uniporc. Gardons un Uniporc fort pour avoir un marché du porc fort.
P.R.
