L’attrape-gogo écolo

Cela fait 30 ans que ça dure : le 1er janvier 1994, la ministre Corine Lepage, signait l’arrêté qui figeait les investissements en élevage.

Depuis, un chapelet de normes au nom de l’écologie masque une autre finalité mise en lumière partout en Europe par les manifestations de ces derniers jours.

Aucun éleveur ne conteste que l’environnement doive être protégé mais ne supporte pas d’être le seul à tout porter.

Certains responsables professionnels, aujourd’hui comme hier (voir article), adhérent à cette marche forcée et parfois en tirent profit ; parmi eux LDC (voir article).

Déjà avant 1990, plusieurs groupements porcins avaient investit dans la recherche, dont Porélia (Porfimad à l’époque) dans Smelox, LT et Prestor dans Sirven, Cooperl dans le biologique … et donnaient la priorité à la gestion des nitrates.

Nos organisations syndicales ou économiques en appellent au « collectif pour réussir individuellement » (voir article) mais pour les autres ???

Les manifs ne sont pas un rituel. Les éleveurs ont bien deux ou trois fortes revendications communes que devraient porter d’une seule voix les quatre organisations FNSEA, JA, Coordination Rurale et Confédération Paysanne.

Les distorsions de concurrence (voir article), la traçabilité (voir article), la bureaucratie, tous en souffrent et sont à l’origine des 100 revendications de la FNSEA (voir article) dont on aura des miettes.

Le collectif, « ils » en parlent mais très peu le pratique. Le manifeste d’Inaporc en date du 7 juin 2023 de Thierry Meyer n’a toujours pas eu de suite (voir article).

Espérons que le président Philippe Bizien se fera un point d’honneur à le faire aboutir d’urgence.

P.R.

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