Le bal des hypocrites

L’Etat, le gouvernement.

Il y a quelques mois, c’était « l’état de grâce » (voir article) et déjà Bruno Le Maire veut baisser les prix alimentaires de 10 à 15 % et met la pression sur le prix aux producteurs.

Les écologistes

Ils privilégient les produits importés sans normes sociales et environnementales aux productions françaises. Ils font l’impasse du bilan carbone et de la souveraineté alimentaire française.

Les politiques de tout bord

Le courage ou la lucidité ne sont pas les premières qualités des élus. On le mesure à leurs prises de position contre 50 truies supplémentaires à Baye (voir article). Le « en même temps » du maire de Quimperlé, également vice-président du conseil régional et « maire de Bigard », qui vote pour le dossier et laisse son conseil, après une heure de débat pour enterrer l’éleveur voter contre, est lourd de sens (voir extrait vidéo à partir d’1h25).

Ils font le choix des mégas porcheries (voir article). « Fermes usines » n’a pas le même sens pour tout le monde (voir article).

Nos organisations professionnelles

Est-ce la peur qui les paralysent ou l’incompétence ? Veulent-elles encore des éleveurs ?

On peut douter, plus soucieuses de leur marge que de leurs producteurs. Il suffit de regarder la récolte de maïs 2022 : payé 270 €/T à l’adhérent d’un côté et facturé 354 €/T à l’adhérent acheteur de l’autre.

En 2023, subissant sans réaction du maïs ukrainien à 80 €/T (voir article), elles proposent un prix de 180 €/T, moins 50 €/T de séchage. Il n’est pas utile de faire appel à un bureau d’étude pour évaluer les conséquences.

Mais le vent tournera et tant que la viande de porc restera la plus consommée en France (voir article), Porélia défendra le modèle d’exploitation familiale libre grâce au MPB et à Uniporc.

P.R.

 

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