Elle est tout à fait d’actualité cette fable de la fontaine. Comment nos responsables peuvent encore se laisser berner après le fiasco des « assises de l’alimentation » ?
Comment peuvent-ils se laisser une fois de plus anesthésier par les éloges du gouvernement, des GMS, des médias alors que des renards sans scrupules s’approprient les plus values et les profits de toutes les productions agricoles.
Une longue interview de Didier Guillaume ministre de l’agriculture (?) (Lire La France Agricole) qui soigne son image et connait les crises bovines, laitières, avicoles, viticoles… sur le bout des doigts se garde bien de se fâcher avec les renards.
Comment peut-il dire : « Demain nous aurons besoin de tous les modèles d’agriculture » et ouvrir toujours plus les frontières à l’agriculture financière » par des accords bilatéraux. (Lire Terra et ici dans Terra également)
Il n’a rien à envier au général Gamelin qui défendait sa ligne maginot.
Pour contre balancer les normes franco françaises qu’il impose, la « Traçabilité » d’origine française, fortement demandé par les consommateurs eut été un bon début.
Le Covid 19 montre les limites du modèle financier américain de la production porcine.
A Porelia nous sommes attachés à l’exploitation à responsabilité familiale.
Quelques opérateurs rêvent du système américain et avancent à la manière du renard.
Il faudra aller plus loin que des passes d’armes entre éleveurs et abatteurs (LIRE ICI)
Combien de temps encore les éleveurs se contenteront d’être les corbeaux de la fable ?
L’avenir passe par l’AOP si tant est que le maillon production puisse encore exister en Bretagne
P.R.
