Contre toute attente, le cours du porc en France a commencé à dévisser le 27 avril 2017 pour continuer ses baisses doucement et sûrement durant tout l’été et de façon plus accélérée fin août.
Les raisons de ce décrochage sont multiples : export pays tiers en berne, baisse de la consommation… Mais on ne peut pas occulter les mouvements industriels au sein de notre filière avec une reprise des usines Turenne La Fayette par la Cooperl et ses conséquences (Voir ici Ouest France du 26 septembre).
Les industriels quels qu’ils soient et surtout coopératifs ne peuvent avoir un discours auprès des éleveurs pour une mise en avant du porc français et avoir des comportements à l’achat à l’opposé de celui–ci.
Ce jeu est dangereux et ne sera pas sans conséquences pour la production s’il perdure. Que chacun assume ses responsabilités dans l’intérêt de l’élevage de porcs et de ses emplois induits, sinon le filière s’affaiblira et sera dépendante de ses concurrents européens et mondiaux.
