Si le prix qu’obtiennent les producteurs de porcs n’est pas toujours celui qu’ils souhaitent, dans tous les cas, il sauve les « meubles » comparativement aux autres productions (volailles, lait, céréales, …).
Le MPF n’existe que par et pour les producteurs de porcs indépendants, tout en servant de base aux abatteurs pour leur commerce.
Dans un marché porteur, comment justifier autrement les marges négatives des producteurs de volailles (lire l’article). C’est la viande la plus consommée avec le porc en France et la production est déficitaire à plus de 50%.
Pire, prisonniers de leurs contrat, ils doivent en plus accepter de nouvelles normes (lire l’article) sans discuter ou arrêter leur production.
Que des Présidents et des Directeurs veuillent imposer ce modèle aux producteurs de porcs conduira à la même impasse. Il n’y a pas de 3ème voie.
Les producteurs et les groupements qui livrent en direct fragilisent le Marché du Porc Français et leur rémunération.
Alors que les tristes épisodes de la loi Egalim et de la loi Duplomb laissent présager du pire, les réactions du syndicalisme devront être plus tranchées par rapport à l’enjeu. (lire l’article).
La réponse ne s’est pas fait attendre. L’acétamipride est interdite aux agriculteurs français le mardi 12 aout et reste acceptable pour les consommateurs français le 13 aout (lire l’article) sans que cela ne provoque une pétition
Cherchez l’erreur.
PR