L’écologie sélective et aveugle

Pour nos médias le « modèle agricole breton » est leur souffre douleur privilégié jusqu’à la pénurie alimentaire et les rayons vides.

Ils ne veulent voir que ce qu’ils croient.

  • Des cultures sans engrais, sans phyto.
  • Des betteraves sans néonicotinoïde.
  • Des animaux plein air malgré la grippe aviaire.
  • Des produits « bios ».
  • Le bien-être animal = élevage sur paille (voir article).
  • Les animaux ont les mêmes droits que les humains.
  • L214 serait le garant du bien-être animal.

Ils  ne veulent pas croire ce qu’ils voient.

  • Les poulaillers sous contrat ferment (voir article).
  • Les producteurs d’œufs dans l’impasse (voir article).
  • En Ille et Vilaine, un troupeau disparait toutes les semaines.
  • Les reprises d’élevage en panne historique.
  • Le lait « bio » sans consommateur.
  • Les porcs « bios » en faillite (voir article).
  • Les extensions de porcherie annulées sous prétexte de « sensibilité environnementales » (voir article).

Ils sont beaucoup moins regardants.

  • Sur notre porte-avion Foch, coulé à bonne distance de Brest.
  • Sur les déchets plastiques qu’exportent nos écolos (voir article).
  • Sur les produits agricoles importés bon marché grâce aux activateurs de croissance, aux antibiotiques et à de la main d’œuvre à 300 € par mois venant de Pologne, d’Ukraine, du Brésil …

Ils sont tellement accommodants avec les autres stations urbaines.

C’est loin d’être une exception. A Concarneau, c’est le jeu des marées qui provoque des remontées d’odeur des réseaux d’eaux usées (voir article).

Nos organisations professionnelles dans tout ça.

Par « précaution », elles prennent leur distance avec l’agriculture conventionnelle productive.

A l’image de l’édito d’André Sergent (voir article) qui propose 5 scénarios d’avenir et d’attendre 5 ans pour voir si ça passe ou ça casse ; c’est un discours de perdant ! Les éleveurs attendent sa réponse publique aux jeunes éleveurs à qui l’autorisation d’exploiter a été annulée (voir article).

Se mettre sous la protection de milliardaires serait la solution d’avenir (voir article) pour un bon équilibre de vie pour les éleveurs (voir article).

Le premier prix revient à « Réussir Porc » de février 2023 avec son complément publicitaire « Réussir partenaire de Mc Donald France sans porc » (voir ici).

Il y a un tabou, contrairement à ce que dit Eloi de la Celle sur les quatre pages, le mot « PORC » n’est pas cité une seule fois.

Les producteurs de porcs seraient-ils devenus infréquentables ? L’atterrissage se fera dans la douceur.

Au Sirha, à Lyon, une coop proposait des protéines végétales (voir article) avec le label HVE déjà attaqué (voir article).

Pour en sortir, la problématique n’est plus technique mais politique.

Inaporc qui réunit toute la filière doit être le seul interlocuteur et le seul référent pour parler d’une seule voix pour défendre le VPF et d’en prendre tous les moyens.

C’est possible.

P.R.

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