Sous couvert de gérer de A à Z des fermes (voir article), elles s’approprient nos fermes sans souci d’autorisation ni de cumul pour remodeler le paysage agricole.
C’est à l’insu de leur plein gré que les adhérents de 200 coopératives ont donné tout pouvoir au directeur d’In Vivo pour la mise en œuvre de la troisième voie de l’agriculture (voir article) devenu géant mondial de l’agriculture avec l’achat de Soufflet (voir article), In Vivo poursuit son expansion.
Associé avec les milliardaires Pigasse, Niel et Zouari, le directeur d’In Vivo, Thierry Blandinières crée une force de frappe dans la distribution (voir article).
Le terrain de jeu d’In Vivo c’est le monde et la finance. Pas sûr que l’adhérent de base y trouve son compte.
Le constat est sans appel ; Les montées en gamme depuis 25 ans font la fortune des importateurs et le déclin des filières animales en France (voir article).
« L’accélération de la transformation de l’agriculture en France » ne peut qu’aggraver les distorsions de concurrence (voir article). Comment Arnaud Rousseau, président de la FNSEA et du groupe Avril va-t-il « accélérer la transformation de l’agriculture » sans garantie de rémunération des éleveurs ? (voir article).
La mondialisation « heureuse » n’est pas pour les céréaliers. Avec leur prix de revient à 2,64 €/T et payé 1,75 €/T au producteur, c’est le bon cas d’école pour nos coops, nos syndicalismes et leur loi Egalim (voir article).
La « vérité » qui fait peur et que nous refusons de voir, Eric Thirouin, président de l’AGPB le dit tout haut : « cette tendance évoque une autre chute bien plus profonde et structurelle que nous vivons depuis des années et qui ne veut pas dire son nom, celle d’une véritable liquidation planifiée de l’agriculture française » (voir article).
In Vivo et ses 200 coopératives, en choisissant la troisième voie, dévaluent l’agriculture et l’élevage conventionnel de qualité, et le producteur reste la variable d’ajustement.
P.R.