Les éleveurs n’ont pas à subir un défaut de compétitivité de l’amont ni de l’aval

La multiplicité des commissions, des débats et des réflexions qui ne font que perpétuer une situation défavorable aux éleveurs n’a que trop durée. « Le cadran tire le prix en faveur des éleveurs » confirme Vincent Lenoir, président du Mol, filiale de Cooperl (voir article).

Pour contrer une démarche collective des éleveurs, on nous ressort l’interdiction de ce qui pourrait être assimilé à une « entente » mais, en réalité, elle contrarierait le pouvoir de quelques directeurs.

Les cahiers de charges qui se justifiaient peut-être en 2000 ne le sont plus aujourd’hui avec le porc français. Ils sont le produit des directeurs qui ont chacun le leur.

Le porc conventionnel n’a rien à envier aux cahiers de charges avec des éleveurs captifs qui pèsent sur le prix de base. Le Marché du Porc Français et Uniporc sont les deux seules organisations collectives en lien direct avec le producteur (voir article).

Au MPF le lot porte l’identité du producteur et si le bordereau Uniporc va directement à l’éleveur ce n’est pas sans raison (voir article).

Le MPF est ouvert à tous les producteurs libres et à tous les abatteurs dans le respect du règlement. Un meilleur fonctionnement du MPF passe par une amélioration du nombre de porcs vendus et pour Uniporc par une seule et même grille de classement pour une meilleure transparence et équité (voir article).

P.R.

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