La mondialisation et la financiarisation de l’économie trouvent leurs limites. Le CMB ARKEA après en avoir été bénéficiaire se trouve être aujourd’hui la proie d’un autre plus vorace que lui en attendant qu’il soit à son tour absorbé. (Lire ICI Le Télégramme).
Dan la filière porcine bretonne depuis plusieurs années nous avons vécu des situations identiques accéléré par des (ir) responsables qui réclamaient des restructurations d’abattoirs et de groupements. Aujourd’hui nous avons en Bretagne des gros groupes mais la situation des éleveurs s’est empirée.
Socopa disparu, Gad disparu, Unicopa disparu, LT disparu, CECAB porc disparu, AIM, Cap 50…Le processus de destruction est toujours en place, c’est qui le suivant ?
L’allemand TONNIES (18 millions de porcs) se pointe avec le soutien de la Coop AVRIL (Beulin FNSEA) (lire ICI) chez Abera dans un premier temps. Ce n’est pas pour faire de la figuration, demain il sera peut-être reçu en sauveur à la Cooperl.
« Ce projet s’appuie sur la démarche qualité filière d’Avril pour la valorisation de productions garanties « 5F » : nées, élevées, abattues, découpées et élaborées en France. » Alors pourquoi ne pas s’adosser à Cochon de Bretagne. Ils se moquent des éleveurs.
Ceux là même qui ont dirigé la manifestation au MPB (la seule organisation au service exclusif de la filière) portent la lourde responsabilité de la situation actuelle qui coûte une fortune aux éleveurs.
Il faut au plus tôt relancer le fonctionnement du MPB. Chaque éleveur doit faire pression auprès de son groupement pour que ses porcs y soient vendus et non plus « donnés » en direct.
De la détermination de chaque éleveur dépendra notre avenir en Bretagne pour ne pas être une simple proie comme le CMB ARKEA aujourd’hui. P..R.
Crédit Photo : Le Télégramme