Les producteurs de lait se cherchent un avenir

Pour autant, prennent-ils les bonnes décisions ? On peut en douter si on analyse quatre articles du Paysan Breton (18 Mars). Si des choix à court terme peuvent conduire rapidement à l’impasse, le parallèle avec la production porcine est évident. Dans le premier article (Lire ici) l’éleveur proche de la retraite croit tirer le gros lot en troquant la production laitière pour celle de la vache allaitante.

Mais le second article (Lire ICI) n’est pas plus rassurant car les vaches allaitantes tout en étant moins nombreuses les cours sont en berne. Pour les producteurs de porcs, avoir de maigres plus values sur un mauvais prix de base ne résout rien.

Dans le troisième (Lire ICI) L’Europe produit trop de lait, la commission européenne laisse faire et le prix passe largement en dessous des 300 Euros / 1 000 l.

Dans le quatrième (Lire ICI) si les vendeurs trouvent leur compte dans la cessibilité des contrats ceux ci restent bien la propriété de la laiterie (Lactalis)

Les producteurs de porcs qui signent des contrats doivent y regarder à deux fois car ces contrats hypothèquent leur avenir.

Les producteurs bretons bénéficient du meilleur outil au monde pour affronter l’avenir : Le MPB .   Comme pour le lait, les opportunités des cahiers des charges, labels ou contrats ne suffiront pas.

La filière porcine doit se défendre collectivement. Il est étonnant que nous ayons davantage de solidarité des entreprises d’aval privées que des coopératives. P.R.

 

 

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