Les scandales du « Bio » et des cahiers des charges (Lire ici). Pas très frais tout ça..Les dérives du « monter en gamme » trompent le consommateur (Lire ici Le Télégramme) et les producteurs en font les frais à chaque fois.
Les coopératives, les abattoirs et les GMS se sont appropriés le gros des plus values ne laissant que des « cacahuètes » (dixit un patron d’abattoirs aux producteurs)
La qualité d’un produit c’est d’abord le fruit du travail des producteurs. C’est pourquoi ils veulent une AOP qui se réapproprie la qualité et le prix par le MPB, Uniporc et le Cochon de Bretagne.
Mais ils s’inquiètent de la confidentialité qui prévaut à l’AOP qui laisse craindre le pire sous couvert de réunions alibis.
Certains directeurs de coops feraient-ils une OPA (1) ou une LBO (2) sur l’AOP ? Certains sont forcément dans la confidence.
Si certains éleveurs veulent être intégrés (Les contrats) libre à eux, mais qu’ils ne l’imposent pas aux autres. Là est le danger.
L’AOP, Le MPB, Uniporc et le Cochon de Bretagne concernent les autres producteurs qui veulent restés patron de leur élevage et surtout avoir une part du fruit de leur travail trop ingrat (Certains salariés sont à le semaine de 4 jours) et de leur investissement trop important.
P.R.
OPA : Offre Publique d’Achat
L.B.O. : leveraged buy-out (« achat à effet de levier »), financement d’acquisition par emprunt. On le définit comme le rachat d’une entreprise par recours à l’effet de levier juridico-financier. Le moyen le plus souvent utilisé pour réaliser ce type d’opération est la création d’une holding de reprise
