Nos organisations à la dérive

Nos chambres d’agriculture

Ménageant les coopératives et le gouvernement, nos chambres maintiennent l’illusoire « construction du prix en marche en avant » en contradiction avec P. Goetzmann : « la réalité économique est que le prix ne se construit pas en marche en avant avec les règles européennes de libre échange » (voir article).

Après l’abandon des producteurs « bio », nos chambres deviennent coordinatrices du projet de réduction de 30 % de CO² sur le lait. Au vu du nombre de partenaires qui émergent, c’est faire peu confiance aux éleveurs (voir article).

Le projet de loi d’orientation agricole empire la situation des éleveurs (voir article).

Malgré cela, les écolos ne sont pas reconnaissants (voir article).

Nos coopératives

Les conflits internes ou entre coopératives coûtent chers aux producteurs.

La FDSEA et les JA soutiendront-ils les producteurs laitiers qui dénoncent les inégalités au sein de Laïta ? (voir article).

Le montage juridique de Laïta conforte la coop Even. Mais avec son prix à la carte pour un lait de même qualité, c’est le prix de base de tous les producteurs qui est tiré vers le bas (voir article) (voir article).

Le syndicalisme prendra t’il à son compte les quatre revendications de l’APLBA ? (voir article).

Nos organisations porcines ne sont pas en reste.

Le cavalier seul de la Cooperl pénalise forcément tous les producteurs de porcs.

Malgré cela d’autres coopératives rêvent de reproduire ce modèle plutôt que de s’investir dans l’AOP.

La prédiction de Sébastien Coupé est tout à fait d’actualité « si la structure s’engraisse et que l’éleveur s’appauvrit, la structure finira par disparaître ».

Ce que personne ne souhaite !

P.R.

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