Nous avons la meilleure solution pour fixer le prix

Les J.A. seraient à la recherche de solutions collectives pour « sortir de cette impasse » (voir article).

Le prix est le résultat de l’offre/demande. Mais, subir le « voilà ce qui reste » n’est pas une fatalité. Le marché au cadran du porc le démontre toutes les semaines.

Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, prend à son compte les principes de fonctionnement du MPF « imposer aux industriels de l’agroalimentaire de négocier le prix avec les éleveurs avant de discuter avec les supermarchés » (voir article).

Avec son règlement qui protège ses vendeurs et ses acheteurs, le MPF a affiché cet été le prix de 2,13 €/kg, ce qui fait de la bonne viande pas chère au consommateur et un juste prix au producteur.

La viande de porc est la plus consommée en France (voir article) et dans le monde (voir article). C’est rassurant pour l’avenir du métier à condition de ne pas tout attendre des autres.

Signer un contrat ne garantit pas un prix. Les éleveurs ont le choix :

  • Soit être indépendant, et seul à moyen terme, face aux abatteurs.
  • Soit se comporter comme un indépendant tout en restant membre d’une coopérative.
  • Soit être adhérent à la filière complète coopérative qui n’affiche jamais un prix supérieur au MPF.
  • Soit être acteur dans la définition de leur prix de vente en vendant leurs porcs par le MPF (la politique collective étant précisée par nos responsables dans la vidéo MPB (voir la vidéo) et payé sur la base de la grille Uniporc qui incite à produire le porc qui se vend.

Pour renforcer le MPF, il suffit :

  • Que les groupements y vendent un nombre de porcs conséquent, pas les 1 à 7 % symboliques actuels de certains ;
  • Que des responsables professionnels qui bénéficient d’accords particuliers et privilégiés ne s’opposent pas aux évolutions de la filière porcine.

Les producteurs et les groupements qui font cavaliers seuls sont complices des GMS dans leur guerre de « prix bas ». Le producteur n’aura « que ce qui reste ». Le métier aura perdu son attractivité.

La seule solution pour sortir de cette impasse est de sacraliser Uniporc et le Marché du Porc Français.

P.R.

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