Ce constat glaçant du président de l’AGPB, et également trésorier de la FNSEA (voir article) interpelle. Mais qu’ont fait nos coopératives et que font-elles ?
Elles abandonnent leurs adhérents et font le choix de « s’ouvrir sur le monde pour des marchés créateurs de valeur » (voir article). Leur union de 174 coops In Vivo implanté dans 35 pays a pour objectif « d’accélérer une transformation agricole au service de la transition alimentaire » (voir article). Une manière élégante de « liquider l’agriculture française ».
Lactalis est plus brutal mais pour les mêmes raisons délocalise (voir article).
Si la conséquence est de détruire le modèle d’exploitation familial, ce n’est pas leur problème.
En 2022, un rapport du sénat dresse un constat sévère contre les montées en gamme (voir article).
Nos coopératives bretonnes ne sont pas plus transparentes sur leur vision de l’avenir, leur avenir.
La coop Even crie-t-elle victoire pour avoir débouté Euréden et obtenu 10 000 € (voir article) ?
« Il ne peut y avoir deux poids deux mesures » (voir article).
Ce n’est pas une question juridique mais politique. La même règle doit être imposée pour les producteurs qui chaque jour produisent des porcs LPF e respectent le même cahier des charges. Il ne peut y avoir deux poids deux mesures mais un seul bordereau d’Uniporc et vendre au MPF pour que l’AOP nous protège d’une liquidation planifiée de l’élevage breton.
P.R.