Et ce n’est pas fini. Nos étals sont envahis de produits étrangers traités avec des substances phytosanitaires autorisées aux concurrents des vergers français mais pas chez ces derniers (Lire ici le Télégramme du 10 octobre)
Demain avec l’écart de prix du litre de lait au producteur en plus des normes françaises le lait sera importé. Alors que Bruxelles constate le prix européen à 352 E (ref France Agricole) nos grosses coopératives se traînent à 330 E pour le mois d’août ( ref Terra) C’est incompréhensible les GMS affichant une pénurie de beurre (Lire ici Le Figaro)
Pour la production porcine ce n’est pas plus réjouissant. Depuis quelques mois l’écart de prix avec l’Allemagne interpelle (Voir ICI) Comme on comprends mal la compétitivité du jambon espagnol qui dégueule dans nos salaisons alors que le prix au producteur espagnol est plus élevé qu’en France. Dans le même temps du jambon français est bradé en Italie.
Les poids lourds français du lait et du porc font leurs petites affaires sur le dos des producteurs français.
P.R.