La Cooperl, producteur (250 000 truies), groupement de producteurs (?), abattoir (100 000 porcs / semaine) décide une nouvelle fois de casser une dynamique estivale de prix (réf : graphique Estimation des prix moyens payés éleveurs).
Serait-elle à la peine face à ses concurrents? Ou veut-elle faire supporter à la production ses engagements et ses contrats?
Tous, nous croyons dans une UGPVB et un CRP unitaires et forts.
Mais lorsqu’un acteur se croit supérieur aux autres, il détruit toute démarche collective. Le championnat du monde de foot nous a montré des exemples.
A part l’environnement, la Cooperl fait cavalier seul sur presque tout :
- la qualité, c’est son affaire (mâles entiers, …)
- UNIPORC, c’est le service à la carte
- le MPB, c’est gênant dès que les prix montent et toujours pessimiste sur les prix
- la gestion collective de la base de données G.T.Porcs par l’IFIP, elle en est sortie en 2016. Là aussi, ses résultats technico-économiques souffriraient-ils de la comparaison avec les autres éleveurs? Les progrès faits depuis 50 ans sont grâce à une connaissance de l’évolution des performances. Pourquoi s’en priver?
A moins de vouloir faire du Cooperl, les autres groupements auraient du faire un communiqué commun aux éleveurs via UNIPORC.
Mais la Cooperl impose son véto à l’UGPVB comme au CRP dont elle paralyse les actions.
On a laissé passer l’occasion de meilleurs prix pendant l’été. Ne ratons pas l’automne.
Les éleveurs ont besoin de revenu par le prix au MPB et leur marge aux 100 kg qui sont les deux priorités de PORELIA.
P.R.