Uniporc pèse et classe 370 000 porcs / semaine et le Marché du Porc Breton fait le prix pour le 370 000 ème porc produit.
Le marché au cadran par son règlement imposé aux acheteurs comme aux vendeurs est représentatif des 370 000 porcs que contrôle Uniporc.
On ne peut pas y opérer pour vendre ou acheter suivant l’humeur du jour.
C’est pourquoi la question du moment ne se réduit pas aux porcs (18 000) que Cooperl et Bigard voudraient s’abstenir d’acheter mais bien aux porcs 370 000 produits.
Que Leclerc et Intermarché (43 000 porcs /semaine pour l’un et 23 000 porcs /semaine pour l’autre soit 66 000 porcs / semaine ) seraient prêt à payer 1,40 E tout en disant que ce n’est pas tenable interpelle sur leur motivation.
Il reste 324 000 porcs / semaine qui sont en concurrence directe avec les Allemands et les Espagnols qui viennent jusque dans nos magasins.
Pour ces 324 000 porcs, veut-on un marché « gris » avec de la braderie du sauve qui peut ?
Il est préférable de fixer un prix respecté par tous les opérateurs et qui ne conduisent pas de nouveaux abattoirs à la faillite après GAD et AIM.
Il faut arrêter les règlements de compte et renforcer UNIPORC et le MPB dans leur compétence. C’est les deux seuls lieux ou 100 % des producteurs se retrouvent.
Profitons-en ! P R
Photo Frederique LE GALL (Le Télégramme)
