« S’allier pour faire concurrence aux autres pays » JA 56 (lire ici Terra)
» Si un abattoir ferme, il faut que nos cochons puissent continuer à partir » (JA29 Terra)
L’AOP se fait désirer, l’historique de chaque groupement ne doit pas lui faire obstacle.
Jusqu’en 2000 certaines coops voyaient l’avenir en s’engageant dans l’aval sans succès.
Ensuite croyant répondre à une attente sociétale, elles créent des cahiers des charges multiples.
Les groupements de l’Est de la Bretagne ont privilégié les cahiers des charges en espérant une meilleure valorisation.
Les groupements de l’Ouest Breton, plus éloignés de Paris, ont fait le choix de la qualité, du prix de revient et du prix de vente. Et cela n’a pas été au détriment de la production. Voir ICI Statistiques Uniporc 2019
Déjà en 1984, Alexis Gourvennec (L’éleveur de Porcs 1984) évoquait l’incidence des choix politiques des coops sur le revenu des producteurs (L’éleveur de Porcs 1984).
A Porelia, l’objectif a été et est toujours la marge aux 100 kgs, premier critère de rentabilité pour le producteur. Chacun aurait tort de s’arc-bouter sur son passé. La qualité évolue positivement et il n’y a plus de porc conventionnel en Bretagne. Tous sont de qualité.
Ainsi l’IC est passé de 3,80 en 1984 à 2,80 en 2020 (L’éleveur de Porcs 1984)
Si 10 % des porcs pourraient être « bio » élevés sur paille et en contrat, les autres 90% élevés sur caillebotis sont soignés, bichonnés, respectent l’environnement doivent être dans le périmètre de l’AOP.
La grille de qualité UNIPORC pourrait avoir le mâle entier comme base avec des valorisation pour le poids, le muscle, les porcs castrés, le Label Rouge.
Reste à transformer dans la réalité le voeu des JA du Morbihan.
P.R.