Les cols blancs qui vivent de l’agriculture s’inquiètent du manque d’installation des jeunes dans un métier où les éleveurs en activité n’y croient plus (lire l’article).
La fixation du prix souffre de 3 handicaps qui faussent le meilleur prix aux éleveurs : la cotation, les importations à bas prix de produits interdits en France et la pression des écolos.
La cotation
Le lait est le modèle exemplaire. Sodial est le mauvais élève qui permet aux autres de mieux faire sans effort (lire l’article) et même d’être multimilliardaires (lire l’article) ou à Even d’avoir les éloges de la presse (lire l’article), avec ses cadeaux à 11 millions d’euros, d’installer des jeunes avec plus d’un million de litres de lait pour approvisionner Madame Loïk qui progresse à 2 chiffres mais eux ne trouveront pas de salariés.
Si les éleveurs laitiers étaient libres, au vu de l’écart de cotation entre les laiteries, ils changeraient de laiterie.
Les importations à bas prix
Le gouvernement soucieux du pouvoir d’achat et les GMS oubliant la « montée en gamme » font l’impasse des règles sociales et écologiques en important des produits de qualité douteuse et pas chers.
L’épineuse équation sociétale
Les vidéos de L214 à répétition (lire l’article) montrant des animaux morts ne sont pas un scoop, il y en a toujours eu. Les taux de pertes en élevage sont publics. On comprend ceux qui n’ont jamais vu d’animaux morts. Ce qu’ils veulent c’est l’éradication de l’élevage. Quand l’Etat accorde une autorisation d’exploiter et que des juges la dénoncent, c’est notre souveraineté alimentaire qui est en jeu.
A nous de réagir
Les producteurs de porcs bien organisés avec leurs groupements, le Marché du Porc Breton, UNIPORC, l’UPAB et le VPF ont la capacité de rassurer le consommateur.
Nos porcs conventionnels pour être rentables sont obligatoirement heureux.
La peur de dire la vérité se retourne contre nous. Nous n’avons rien à cacher et sommes fiers de notre métier.
P.R