« Sommes nous trop riches pour ne pas avoir envie de réagir ? « 

Des élevages sont à vendre (Voir ici et voir ici) mais les jeunes ne se bousculent pas pour investir dans un métier humilié de toute part.

Les fanfaronnades de quelques producteurs performants ou les publicités des organisations plus inquiètes de leur avenir que de la qualité de vie de leurs adhérents n’y changeront rien. Certaines organisations disparaissent des radars sans qu’elles s’inquiètent. (Lire Le Télégramme)

Notre élite et sa bureaucratie vit son époque du « veau d’or » en piétinant ceux qui la nourrissent, foi d’expert (Lire Le Paysan Breton), ou la soignent. (Lire Ouest France)

Alexis Gourvennec disait dans les années 60 :

 » Nous n’étions pas assez pauvres pour vouloir le rester, et nous n’étions pas assez riches pour ne pas avoir envie de réagir  »

Serions nous aujourd’hui trop riche avec la peur de tout perdre ?.

Si les humiliations actuelles ne suffisaient pas, la violence de la débâcle économique des jours et des mois à venir nous obligera à réagir ou disparaître.

Depuis des années « on » parle de l’importance d’une démarche collective, l’AOP (Lire Le Télégramme) mais chacun continue son petit jeu.

François POT serait-il le seul président de groupement à vouloir l’AOP ?.

Confinement ou pas, les jours à venir montreront si l’UGPVB et le CRP qui regroupent toutes nos organisations seront à la hauteur des attentes des jeunes producteurs de porcs.

Espérons qu’ils ne resteront pas otages de la paralysie que leur imposent des intérêts particuliers qui finiront par nous libanniser

P.R.

 

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