Le vote improbable du Sénat (voir article) met sous les projecteurs les conséquences d’un « libre échange » aveugle. Les écarts de normes sont suicidaires pour l’élevage français (voir article).
Contredisant ses engagements au salon de l’agriculture, Emmanuel Macron s’oppose au vote du Sénat (voir article) qu’il considère « sans conséquence pour sa mise en œuvre », décidé à poursuivre les accords de « libre échange ».
Ursula Von Der Leyen qui nous a empêché d’avoir le gaz russe pas cher avec pour conséquence de multiplier par 6 le prix de l’électricité laisse entrer les produits agricoles russes sans droit de douanes (voir article).
Même en Europe, la fraude alimentaire devient un crime organisé (voir article).
Il faut dire la vérité.
La souveraineté alimentaire française n’est pas négociable, mais il faudra se battre.
Sans protection, les agriculteurs français face à des concurrents avec des bas salaires et sans norme n’ont aucune chance.
Toutes les productions sont en déclin et les produits importés fixent déjà le prix pour le mouton, le poulet (voir article) sans que le consommateur en bénéficie.
La France est un grand pays agricole, gardons notre arme alimentaire.
Devant tant de magouilles, le silence de nos organisations est assourdissant. Contraint au grand écart, Arnaud Rousseau est-il président de la FNSEA ou président du groupe coopératif Avril ? (voir article).
Le centre de profit de nos coops est-il dans nos exploitations ou dans leurs outils industriels engagés à l’international (voir article).
Des éleveurs font le choix d’être salariés ou en contrat avec des groupes agroalimentaires dont ils espèrent un salaire, d’autres producteurs veulent être indépendants et libres. Pour cela, ils participent collectivement pour obtenir le meilleur prix.
La filière porcine organisée avec l’AOP et le MPB/UNIPORC répond aux attentes des producteurs qui décident d’être indépendants. C’est le choix de Porélia.
« Il faut juste une volonté politique » dixit François Pot dans la vidéo du MPB (voir vidéo).
P.R.
